Français modifier

Étymologie modifier

Du grec ancien μεσατιος, mesatios (« moyen ») et κεφαλή, kephalê (« tête »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
mésaticéphale mésaticéphales
\me.za.ti.se.fal\

mésaticéphale \me.za.ti.se.fal\ masculin et féminin identiques

  1. (Anthropologie) Se dit d’un crâne intermédiaire entre le crâne dolichocéphale et le crâne brachycéphale.
    • D’après [Franz Wilhelm] Junghuhn, tous les habitants des îles formant une chaîne le long de la côte de Sumatra, l’île d’Engano [Enggano] incluse, sont des Bataks. Cependant, le voyageur [Hermann] von Rosenberg croit au contraire que les insulaires d’Engano sont des Négritos. À mon regret il n’y avait au musée qu’un seul crâne de cette île, celui d’une femme ; le type était bien peu négrito ; il était dolichocéphale prononcé (73.3). Les trois crânes des îles Batou [Îles Batu] que j’ai mesurés sont au contraire brachycéphales et offrent la platyrrhinie, de même que deux de Nias, mais les quatre autres sont mésaticéphales et offrent la leptorrhinie. Peut-être y avait-il dans ces îles montagneuses le long de Sumatra, encore peu connues, de faibles restes d’une ancienne population négrito, pas à l’état pur, mais mélangés à la population jaune batake actuelle ? On cite par exemple à Nias deux races très distinctes, l’une robuste et d’une couleur claire, l’autre petite et foncée. Il est probable que les Hovas de Madagascar sont des Bataks. D’abord, leur langue offre une ressemblance frappante avec celle des Bataks de Sumatra et surtout avec l’idiome nias et d’ailleurs leur indice céphalique est de 78, d’après [Franz] Pruner Bey, tandis que nous avons vu que les six crânes nias sont en moyenne mésaticéphales (78.6) tout de même. — (Hermann-Frédéric-Karl Ten Kate, « Sur les crânes malais du musée de Leyde », in Bulletins de la Société d’anthropologie de Paris, tome quatrième, troisième série, G. Masson, éditeur, Paris, 1881, p. 37-46)
    • On trouve des crânes mésaticéphales dans le peuple des Zandés, vivant entre le Nil et le Congo. — (Edward Evan Evans-Pritchard)

Traductions modifier

Références modifier