Français modifier

Étymologie modifier

De venir, avec le préfixe mal-.

Verbe modifier

malvenir \mal.və.niʁ\ transitif (il semble que ce verbe ne s’emploie en pratique qu’à l’infinitif, malgré l’exemple contraire fourni)

  1. (Rare) Mal voir.
    • Il devait finir comme cela, il s’était fait malvenir de tout le monde ! — (La Rome des papes, 1859)
    • Guéri, il fait un voyage à Genève et tente encore de se placer, mais, en raison de son mauvais caractère de plus en plus aigri, chez Piquet ou chez Guinet, partout il se fait malvenir. — (Archives d'anthropologie criminelle, de criminologie et de psychologie normale et pathologique, 1808)
    • Ils furent bienvenus : or voici qu'ils malviennent. — (Fabian Bouleau, Chienne de langue française !, 2014)
    • Mais ça [les mécomptes des Américains au Vietnam] les fait mal venir dans le monde (encore un archaïsme bizarre). Ça diminue leur prestige, leur standing (il prononce dingue). — (Charles De Gaulle, cité par Alain Peyrefitte, C'était De Gaulle, tome II, part. V, chap. 15 ; Éditions De Fallois-Fayard, Paris, 1997, p. 505)

Anagrammes modifier

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