Voir aussi : myrrhé

Français modifier

Étymologie modifier

(Vers 980) De l’ancien français mirra. Du latin myrrha, lui-même du grec ancien μύρρα, múrra (« myrrhe, parfum »), probablement apparenté à l’arabe مر, mour, de même sens[1][2], à l’hébreu מור, mor (« myrrhe »)[3][4].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
myrrhe myrrhes
\miʁ\
 
De la myrrhe.

myrrhe \miʁ\ féminin

  1. Gomme-résine aromatique qui vient de l’Arabie, produite par une burséracée du genre Commiphora.
    • Et je me soûlerai de nard, d'encens, de myrrhe... — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857)
    • Adonis par l’escorce d'un arbre de myrrhe ? — (François Rabelais, Gargantua, 1534)
    • Mais je sens une odeur de myrrhe qui est à donner la nausée. — (Pierre Louÿs, La Nuit de printemps, dans Archipel, 1905)
    • J’ai vu Constantinople étant petite fille,
      Je m’en souviens un peu,
      Je me souviens d’un vase où la myrrhe grésille
      Et d’un minaret bleu.
      — (Anna de Noailles, Les Éblouissements : Constantinople, 1907)
    • On m’ouvrit la pierre qui fermait son tombeau et je pénétrai dans la cavité creusée dans la roche.
      Le parfum ravageur de la myrrhe empoissait l’air.
      — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 75)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Voir aussi modifier

  • myrrhe sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

  1. Alexandre de Théis, Glossaire de botanique, Paris, 1810, page 23
  2. Antoine-Paulin Pihan, Glossaire des mots français tirés de l'arabe, du persan et du turc, Paris, 1866, page 37
  3. Gilles Ménage, Auguste François Jault, Pierre de Cazeneuve, Dictionnaire étymologique de la langue française, Volume 2, Paris, 1750, page 180
  4. William Muss-Arnolt, On Semitic Words in Greek and Latin, American Philological Association, 1892, page 120