périèce
Étymologie
modifier- (1824) Du grec ancien περίοικος, períoikos (« voisin, qui vit autour »).
Adjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
périèce | périèces |
\pe.ʁjɛs\ |
périèce \pe.ʁjɛs\ masculin et féminin identiques
- Variante de périèque.
Elle [Cythère] est habitée par des Lacédémoniens pris parmi les Périèces, ou tirés des villes périèces, des villes voisines de Sparte ; et chaque année, Lacédémone y envoyait un Cythérodice, et de plus une garnison faisant bonne garde.
— (Jean-Baptiste Gail, Phædri fabularum Æsopiarum libri quinque, Livre II, Nicolas Eloi Lemaire, París, 1824, page 625)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
périèce | périèces |
\pe.ʁjɛs\ |
périèce \pe.ʁjɛs\ masculin et féminin identiques
- (Antiquité grecque) Variante de périèque : habitant de la Grèce qui n’était ni esclave, ni citoyen, qui pouvait exercer n’importe quel métier, s’enrichir, mais ne participait pas à la vie politique de la cité.
Un jour qu’il [Agésilas] se retirait dans son camp, la cavalerie thébaine, n’étant pas aperçue, sortit à l’improviste de ses palissades par des sentiers détournés. Les peltastes ennemis s’en allaient souper et pliaient bagage : parmi leurs cavaliers les uns montaient à cheval, les autres en descendaient à l’instant. Ils les chargent, tuent quantité de peltasles, quelques cavaliers, entre autres les Spartiates Cléon et Épilytide, le périèce Eudicus et quelques bannis d’Athènes, qui n’étaient pas encore remontés à cheval.
— (Xénophon, Œuvres complètes de Thucydide et de Xénophon : Helléniques, traduction par Jean-Baptiste Gail, Desrez, 1836, Livre V, page 364)Les habitans de Thasos, vaincus dans plusieurs combats, et assiégés, implorèrent les Lacédémoniens, et les engagèrent à se jeter sur l’Attique, pour faire diversion. Les Lacédémoniens le promirent à l’insu des Athéniens ; mais un tremblement de terre les empêcha de tenir parole. Les Hilotes, ainsi que des Thuriates et des Éthéens, périèces (sujets) de Sparte, profitèrent de l’occasion pour secouer le joug et se réfugier à Ithôme.
— (Thucydide, Guerre du Péloponnèse, traduction par Jean-Baptiste Gail, Anselin, 1835, livre premier, chapitre 101, page 130)