Français modifier

Étymologie modifier

(XXe siècle)  Composé de pisser et de bock dont la contenance et la couleur peut évoquer l’urine.

Locution verbale modifier

pisser un bock \pi.se.ʁ‿œ̃ bɔk\ (se conjugue → voir la conjugaison de pisser)

  1. Pisser un coup ; uriner.
    • Pendant qu'il pissait un bock, moi, ni une ni deux, j’ôte mes jeans, les pose sur la chaise et m'allonge sur le lit. Dès qu'il est rentré, j'ai rabattu vite fait le couvre-lit sur mes jambes, qu'il ait bien eu le temps de me zieuter […]. — (Cyrille Cahen, La serveuse, Le Castor astral, 1993, p. 22)
    • Un gamin noir qui pissait un bock dans l’urinoir a dit que Jimmie est entré dans un des cabinets et a fermé la porte. Une minute plus tard, un mec est arrivé, a ouvert la porte d'un coup de pied et a tiré à deux reprises, à bout portant. — (James Lee Burke, La pluie de néon, traduit de l'américain par Freddy Michalski, Paris : Éditions Rivages, 1999)
    • Willie Fay m'a raconté qu'un matin, il va aux gogues au théâtre, et là, il tombe sur Augusta qui, pardonne-moi mon langage, pisse un bock. Elle lui dit : Crénom, fait rudement beau, aujourd'hui. Fay répond : Pour sûr, m'dame, Dieu merci. Et tous deux de se soulager en chœur comme des fontaines. — (Joseph O'Connor, Muse, traduit de l'anglais (Irlande) par Carine Chichereau, Paris : Editions Phébus, 2011)
    • Farid est en train de pisser un bock quand l’ordinateur émet le tintement sonore. Il enfile le couloir en se reboutonnant. — (Damien Ruzé, Un clou chassant l’autre, 2016)

Traductions modifier

Prononciation modifier