Français modifier

Étymologie modifier

Le premier auteur à parler de quatrième pouvoir (en parlant des médias) fut le politicien et écrivain britannique Edmund Burke en 1790. Quelques décennies plus tard, Balzac a repris cette notion en français.

Locution nominale modifier

quatrième pouvoir \ka.tʁjɛm pu.vwaʁ\ masculin singulier

  1. Appellation utilisée couramment pour désigner les médias.
    • Le lecteur se rendra vite compte que sans ce qu’on appelle le quatrième pouvoir, celui de la presse et des médias, de grands pans de ce qui mine notre société depuis deux décennies seraient demeurés secrets. — (Le Journal de Montréal, 2 novembre 2019)
  2. (Plus rare) Administration publique, fonction publique.
    • Laporte [dans un article de 1947] souligne d'emblée l'importance de la fonction publique pour la bonne marche de l'État québécois : « On dit couramment qu'ils constituent le quatrième pouvoir, après le législatif, l'exécutif et le judiciaire. Un gouvernement qui serait servi par des fonctionnaires incompétents ou par des mécontents serait fatalement handicapé et son administration ne saurait être bonne. » — (Jean-Charles Panneton, Pierre Laporte, Septentrion, 2012, p. 69)

Synonymes modifier

Sens 2

Apparentés étymologiques modifier

→ voir quatre, quatrième et pouvoir

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier