Étymologie

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(Fin du XIXe siècle) De kina, quinquina et avec le suffixe -ium

Nom commun

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Singulier Pluriel
quinium quiniums
\ki.njɔm\

quinium \ki.njɔm\ masculin

  1. (Médecine, Pharmacie) (Désuet) Médicament fébrifuge extrait de l’écorce du quinquina.
    • C’est dans les pays à fièvres, au milieu des causes qui leur ont donné naissance, quand ces mêmes causes persistent, que tous les avantages du quinium apparaissent. — (Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, 1868)
    • En suivant le mode opératoire rappelé ci-dessus, on obtient facilement des quiniums possédant cette teneur alcaloïdique et dans lesquels les alcaloïdes ne sont pas altérés, quoi qu’en disent certains pharmacologistes. — (Bulletin des sciences pharmacologiques, Volumes 7 à 8, 1903)
    • […] c’étaient chez lui des masses de boîtes, de topettes, de fioles, une pharmacie en chambre, contenant tous les citrates, les phosphates, les proto-carbonates, les lactates, les sulfates de protoxyde, les iodures et les proto-iodures de fer, les liqueurs de Pearson, les solutions de Devergie, les granules de Dioscoride, les pilules d’arséniate de soude et d’arséniate d’or, les vins de gentiane et de quinium, de coca et de colombo ! — (Joris-Karl Huysmans, À Vau-l’eau, 1905)
    • Jarry bat le train entre Corbeil et Paris. Il réclame du quinium et des glycérophosphates pour vaincre la neurasthénie . — (Philippe Bordas, Forcenés, 2008)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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