Voir aussi : revocation

Français modifier

Étymologie modifier

Du latin revocatio.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
révocation révocations
\ʁe.vɔ.ka.sjɔ̃\

révocation \ʁe.vɔ.ka.sjɔ̃\ féminin

  1. Action de révoquer ; annulation, en parlant d'une chose ou d'un acte ; renvoi ou destitution, en parlant d'une personne.
    • Les protestans avaient, au dix-septième siècle, un temple à Sanvic; […]. Lors de la révocation de l’édit de Nantes, la jeunesse catholique du Havre se porta en foule à Sanvic, et détruisit, en peu d’instans, cet édifice religieux dont on chercherait vainement aujourd'hui la place. — (Joseph Morlent, Le Havre ancien et moderne et ses environs, chap. 22, tome 2, Le Havre : chez Chapelle & Paris : chez Pillet ainé, 1825, page 3)
    • Avant la révocation de l'Édit de Nantes, une idée domine chez tous les prédicateurs réformés : la défense de leur Église et de ses doctrines. Les réformés étaient menacés de plusieurs manières, et la lutte était pour eux une nécessité; […]. — (Alexandre Rodolphe Vinet, Histoire de la prédication parmi les réformés de France au dix-septième siècle, Paris : chez les éditeurs, 1860, page 621)
    • Tu ne connais pas l’inspecteur d’Académie. Il transmettra le rapport au recteur, et ça pourrait aller jusqu’à la révocation. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 343)
    • Harland, qui a fort bien connu Vavilov, condamne sans réserves les théories mitchouriniennes, taxe Lyssenko de charlatan et dénonce les odieuses manœuvres qui ont abouti à la révocation des principales figures de la génétique soviétique. — (Joël Kotek & Dan Kotek, L'affaire Lyssenko, page 196, Éditions Complexe, 1986)
  2. (En particulier) (Informatique) Retour à un état antérieur (par exemple dans l’historique d’un système de gestion de versions, ou dans une base de données).

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier