Étymologie

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Dérivé de rabâcher, avec le suffixe -age.

Nom commun

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SingulierPluriel
rabâchage rabâchages
\ʁa.bɑ.ʃaʒ\

rabâchage \ʁa.bɑ.ʃaʒ\ masculin

  1. (Familier) Défaut de celui qui rabâche.
    • Il est sujet au rabâchage.
  2. (Familier) Discours, écrits de celui qui rabâche.
    • Elle ne pouvait placer dix paroles sans retomber dans des rabâchages sur ce qu’il disait, sur ce qu’il faisait..  (Émile Zola, Nana, 1881)
    • Pierre avait beau se raisonner : le vieillard aurait fait damner un saint, avec ses rabâchages, où les mots revenaient, comme des bornes le long d’une route poussiéreuse.  (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
    • Arrivé à ce point de ses rabâchages, forcément il déviait sur l’abbé Gévresin qui l’obligeait, malgré ses indésirs, à communier.  (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • « T’occupe pas de ça, travaille. » Le discours maternel remet tout en place. Contraignant, mais rassurant. Pourtant il a dû laisser des traces, ce rabâchage entendu pendant douze ans, qui exalte le don de soi et le sacrifice.  (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 354)
    • Sauf que, quand on a dans les oreilles depuis presque un an les rabâchages covidesques des médias, on n'en peut simplement plus.  (Patrick Huchet, Liberté de la presse, 2 décembre 2020, dans Humeurs covidiennes, Le Lys Bleu Éditions, 2021)

Traductions

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Prononciation

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Références

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