Français modifier

Étymologie modifier

(1585) → voir ramage

Verbe 1 modifier

ramager \ʁa.ma.ʒe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Cris d’animaux) (Rare) Pour un oiseau, faire entendre son chant (quand ce chant peut être appelé ramage).
    • Le merle y joint sa gamme, et la grive, au sommet
      D’un vieil ormeau touffu, répète son sonnet
      Pendant que vers le ciel l’alouette ramage.
      — (Gabrielle de Poligny, Fleurs des buissons, L’Oratorio des buissons, Librairie Castel, Paris, 1856, page 49)
    • L’Oiseau ramage, si son cri n’a pas obtenu un verbe particulier à une espèce ou à un genre. L’Oiseau de Proie clappe ; l’Oiseau de Nuit ulule. Le bourdonnement peut convenir aux Colibris et aux Oiseaux-Mouches ; il vaudrait mieux dire qu’ils scrépitent, onomatopée de leur screp. — (Louis Nicolardot, La Fontaine et la Comédie humaine : suivi Du langage des animaux, E. Dentu, Éditeur, Paris, 1885)
    • Les pinsons qui nichent dans le prunus, contre la maison, ramagent à tout va. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 260)

Traductions modifier

Verbe 2 modifier

ramager \ʁa.ma.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Rare) Orner de ramages.
    • Une tenture ramagée.
    • Les statues couronnées du roi et de la reine sont couchées sur le couvercle. Le roi tient son sceptre à la main, et porte une robe longue, guillochée et ramagée avec une délicatesse inconcevable. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier