ronflée

Voir aussi : ronfle

Français

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Singulier	Pluriel
ronflée	ronflées
\ʁɔ̃.fle\

ronflée \ʁɔ̃.fle\ féminin

Expression vigoureuse, verbale ou physique, d'une pulsion violente envers quelqu'un qui aurait fauté.
- Je vais vous mettre deux ou trois ronflées, moi, ça vous apprendra à vivre ! — (Hugo Boris, La Délégation norvégienne, Place Des Editeurs, 2010, page 41)
- Il prit de suite les choses en main, passa une bonne « ronflée » aux élèves en leur signifiant que l'heure perdue serait rattrapée tel soir de cinq heures à six heures par un devoir supplémentaire […] — (Patrick Secouet, La Traversée mortelle, Publibook, 2010, page 72)
- […] tout content de vous accueillir mais surtout de vous voir repartir avec une bonne ronflée ! — (René Jacquemot, L’Anonyme raconte, Publibook, ISBN 9782748323047, page 280)

Singulier	Pluriel
ronflée	ronflées
\ʁɔ̃.fle\

ronflée \ʁɔ̃.fle\ féminin

Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Qu’il faisait bon entendre résonner la voix du pâtre dans le silence de la nuit troublé par les longs vagissements que les ronflées de la brise laissaient mourir entre les tuiles mal jointes de la bergerie. — (Batisto Bonnet, Alphonse Daudet, Michel Ragon, Vie d’enfant, Slatkine, 1894, page 447)
- […] ceux-ci, déployant leur bannière, firent entendre le lamentable son de cette corne célèbre dans le récit de leurs combats, et à la ronflée de laquelle devoit s’écrouler le Capitole — (François-René vicomte de Chateaubriand, Œuvres complètes de M. le vicomte de Chateaubriand : Études historiques, tome V, Pourrat frères, 1836, page 87)

Voir la conjugaison du verbe ronfler
Participe	Présent
	Passé	(masculin singulier) ronflée

ronflée \ʁɔ̃.fle\

Participe passé féminin singulier de ronfler.
- Il pousse la persienne, bondit dans la pénombre de la sieste benoîtement ronflée du moued-dhin […] — (Albert Bensoussan, Le Félipou : Contes de la sixième heure, L’Harmattan, 1994, ISBN 9782296290211, pages 23-24)
- cette langue aux mots béats prononcée avec une bonasserie paysanne et lente, énormément de voyelles bien épaisses, des â, des ô, avec une sorte de vibration bien ronflée et lourde ou contemplativement traînarde et dégoûtée […] — (Anne-Marie Houdebine, L'imaginaire linguistique, L’Harmattan, 2002, ISBN 9782747536714, page 121)
- Je ne comprends rien à la langue frappée, sifflée, modulée, gazouillée, ronflée, mugie des balises à bosse. — (Yves Paccalet, Voyage au bout des mers, Archipel, 2006, ISBN 9782809813012)
- […] suivant qu’on veut réaliser l’émission ronflée ou l’émission chantante. — (Louis de Broglie, Savants et découvertes, Albin Michel, 1 septembre 2012, page 76)

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ronflée \Prononciation ?\

André Bailly, Le Patois du Sud Haut-Marnais, Éditions Dominique Guéniot, Langres, 2010