semblabilité
Étymologie
modifier- Dérivé de semblable, avec le suffixe -ité.
- Note : Ce mot a été utilisé en moyen français (voir ci-dessous), mais il était probablement aussi rare à l’époque. Rien ne permet donc d’affirmer qu’il y a eu continuité d’usage et non réinvention à plusieurs époques.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
semblabilité | semblabilités |
\sɑ̃.bla.bi.li.te\ |
semblabilité \sɑ̃.bla.bi.li.te\ féminin
- (Très rare) Fait d’être semblable.
La démarche du psychologue praticien ne peut être que paradoxale puisque l’on recherche l’originalité à travers la semblabilité et que les ressemblances sont acquises lorsqu’on a saisi l’unicité.
— (Université de Paris – Groupe d’études de psychologie, Bulletin de psychologie, volume 38, numéros 368 à 372, 1984)Il s’agirait de deviner ce que l’être autiste peut vouloir ?
— (Fernand Deligny, La voix manquée, XXe siècle)
Et si, de tout vouloir, il en était dépourvu ? On voit bien alors qu’intervient l’a priori de la semblabilité, ce qui efface, pour une bonne part, le respect dû à l’étranger et même la simple reconnaissance qu’un être humain étranger puisse être.
- (Mathématiques) (Extrêmement rare) Fait, pour un triangle, d’être semblable.
Quant à la semblabilité des triangles, ABH, ACH, ABC, là tu as le droit de me jeter des aubergines trempées dans l’huile avant car ça utilise la somme des angles dans un triangle.
— (Christophe Chalons, triangle au périmètre minimal, forum www.les-mathematiques.net, 2010)
Synonymes
modifierSens général
Traductions
modifierPrononciation
modifier- Somain (France) : écouter « semblabilité [Prononciation ?] »
Étymologie
modifierNom commun
modifiersemblabilité *\sɑ̃.bla.bi.li.te\ féminin
- Fait d’être semblable (semblabilité).
Vous pouvez encore sçavoir que si ce prince débonnaire se complait souventes fois, à la semblabilité de Monseigneur le Duc René son très-honoré père, à faire ballades et rondels, à déviser avec gays trouvères et ménestrels, à danser, caroler (se divertir), bailler festins et révaulx à dames et damoiselles […]
— (Manuscrit de 1465, cité dans Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1866)