Voir aussi : songe

Français modifier

Étymologie modifier

De songer.
Le sens adjectival québécois a été utilisé pour la première fois en 1988 dans un message publicitaire humoristique de Pepsi écrit et joué par Claude Meunier. Voulant utiliser une expression dénotant le vocabulaire déficient du personnage, il a plutôt lancé un usage qui est aujourd'hui courant au Québec.

Adjectif modifier

songé \sɔ̃.ʒe\

  1. (Québec) (Familier) Intelligent, profond, réfléchi.
    • Hey, t'as pas d'allure, toé, man! Comment tu fais pour écrire des paroles si... euh... songées, tsé? — (Claude Meunier, Publicité Pepsi, 1988)
    • Mais je ne les regrette pas, parce que, justement, c'est songé, c'est pensé, c'est réfléchi. — (Assemblée nationale du Québec, Journal des débats, Commission de la culture, 5 mai 1998)
    • Les questions posées lors de cette charmante émission sortent toujours des sentiers battus passant du très songé au complètement inusité et aux questions que vous n’oseriez pas aborder. — (Le Journal de Montréal, 17 octobre 2013)
    • « Dans le fond, c’est très facile de tourner à la radio, rigole Eman. T’as juste à composer une toune en bas de trois minutes trente, ne pas étirer les couplets, y inviter une choriste et écrire un texte pas trop songé. » — (Voir, 17 janvier 2008)

Forme de verbe modifier

Voir la conjugaison du verbe songer
Participe Présent
Passé (masculin singulier)
songé

songé \sɔ̃.ʒe\

  1. Participe passé masculin singulier de songer.
    • J’avais couché avec beaucoup de radasses et je n’avais plus songé au mariage. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 137)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes