sous la main

Français

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sous la main \su la mɛ̃\

Proche ; à portée.
- Je n’ai pas ce papier sous la main, je le chercherai.
- Ce livre m’est tombé sous la main.
- Malheureusement je me suis trouvé sous la main, on a prétendu que moi seul avais le tact nécessaire pour faire finir cette cruelle affaire comme il faut. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
(Sens figuré) Sous l’autorité ; sous la dépendance.
- Le goût de la peine corporelle (la prison, dans l'ancien droit n'est pas une peine, c'est seulement une manière commode de garder sous la main, sous main de justice), et Victor Hugo va presque s'évanouir place de l'Hôtel-de-Ville dans les années 1830 en voyant trancher le poignet d'un parricide. — (Yves Lemoine, Le complot des juges : Les politiques en accusation, Editions du Félin, 1993, chap. 2)
- Ce soir-là, j’ai compris, ne pas coucher avec moi est une façon de me garder, éternellement, de m’avoir sous la main, parce que le sexe n’a jamais été consommé, parce que le désir est bridé, frustré, cruauté. — (Adeline Fleury, Petit Éloge de la jouissance féminine, La Musardine, Paris, 2018, page 114)
(Équitation) Se dit d’un cheval de voiture attelé, ou accoutumé de l’être, sous la main droite du cocher.

équitation (3)

Proche, à portée

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (main), mais l’article a pu être modifié depuis.