tenailler
Français Modifier
Étymologie Modifier
- (1549) De tenaille.
Verbe Modifier
tenailler \tə.nɑ.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Tourmenter un criminel avec des tenailles ardentes.
- N’y a-t-il pas eu un Jean de Leyde, chef des Anabaptistes, tenaillé, brûlé, et pendu dans une cage en fer à Munster ? — (Frédéric II & Voltaire, L’Anti-Machiavel, 1739, édition de 1947)
- Pendant mille ans nous avons garrotté l’humanité sur les chevalets ensanglantés ; de nouveau nous lui tenaillerons les chairs avec des fers rougis pour que la foi pénètre en son cœur. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- (Sens figuré) Faire souffrir, causer une vive douleur.
- La faim le tenaillait.
- À tout propos, elle tenaillait les cœurs, comme un regret anticipé. […] Elle engrisaillait les veillées d’hiver […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
La crainte de son mal le tenaillait, mais la peur de quitter sa maison était plus forte encore.
— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 78, Robert Laffont, 1968)
Dérivés Modifier
Traductions Modifier
- Catalan : tenallar (ca)
- Croate : mučiti kliještima (hr), prikliještiti (hr)
Prononciation Modifier
- France (Lyon) : écouter « tenailler [Prononciation ?] »
Homophones Modifier
Anagrammes Modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références Modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tenailler), mais l’article a pu être modifié depuis.