trôlée
Étymologie
modifier- De trôler. Attestations isolées au XVIIIe siècle. Repris plus largement vers 1900.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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trôlée | trôlées |
\tʁo.le\ |
trôlée \tʁo.le\ féminin
- Volée de coups, raclée.
La Divine qui prend sa trôlée.
— (Jean Genet, Notre-Dame-des-Fleurs, 1944)
- Grand nombre de personnes, d’animaux, d’objets ou d’événements.
Mlle de Sens vient passer une partie de l’automne chez moi, à Chambord, avec une trôlée de femmes de la cour.
— (Lettre du maréchal de Saxe)Deux ou trois fois l’an, je te rencontre dans le jardin sur les murs, l’air fou, ridicule, un trôlée de matous autour de toi.
— (Willy [Henry Gauthier-Villars] et Sidonie-Gabrielle Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, réédition Le Livre de Poche, page 131)Les malades m’attristent et m’irritent, les enfants m’agacent… Jolie petite nature ! Je mériterais, pour me punir, une trôlée de mioches à moucher, à ficeler, à peigner…
— (Sidonie-Gabrielle Colette, La Retraite sentimentale, 1907)Des bourricots, menés par des femmes remorquant des trôlées d'enfants, ne mettaient pas plus d'empressement à s'écarter.
— (Michel Le Houbie, traduisant : Agatha Christie, Rendez-vous à Bagdad, chapitre XVII, I ; Librairie des Champs-Élysées, coll. Le Masque, Paris, 1964, page 156)
Traductions
modifierAnagrammes
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Références
modifier- « trôlée », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage