Français modifier

Étymologie modifier

De train, dans le sens d’allure de la marche, et de enfer, pour souligner l’imprudence.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
train d’enfer trains d’enfer
\tʁɛ̃ d‿ɑ̃.fɛʁ\

train d’enfer \tʁɛ̃ d‿ɑ̃.fɛʁ\ masculin

  1. Allure excessivement rapide.
    • Nous allions un train d’enfer, nous dévorions le terrain, et les vagues silhouettes des objets s’envolaient à droite et à gauche avec une rapidité fantasmagorique. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • Les tirailleurs nous précèdent. Ils marchent un train d’enfer, mais nous leur emboîtons le pas. — (Arnould Galopin, Les poilus de la 9e, Albin Michel, 1915)
    • Il n’en continua pas moins à maintenir son train d’enfer, afin d’être plus rapidement fixé. — (George Maxwell, Le jaguar ne pardonne pas !, éditions Sogedige, 1954)
    • Sébastien Le Cocq mène un train d’enfer devant Gautier Hébert. — (Bernard Gourmelen, Foulées du Printemps : triplé des triathlètes Pontivyens, Ouest-France, 26 février 2017)

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier