Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Mot latin médiéval attesté d’abord en Angleterre, du latin transforare (« percer à jour »), à rapprocher de l’ancien français trifoire, triforée (« ouvrage ciselé »)[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
triforium triforiums
\tʁi.fɔ.ʁjɔm\
 
Un triforium.

triforium \tʁi.fɔ.ʁjɔm\ masculin

  1. (Architecture) Galerie étroite aménagée dans l’épaisseur des murs, située le plus souvent au-dessus des grandes arcades d’une église.
    • Dans une cathédrale la tierce donne les chapiteaux du chœur, la quinte donne le chapiteau du triforium et l’octave donne les chapiteaux de base de la voûte, voilà pourquoi… — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 132)
    • [Sur la cathédrale Saint-Jean] Dans la galerie du triforium, une frise évoque notamment un Janus bifrons, dieu latin de la Paix et des ouvertures […] — (Claude Ferrero, Tous les secrets de Lyon et de ses environs, Ouest-France, 2016, page 30)
    • Elle ne possède aucun narthex édifiant, aucun triforium dentelé, aucune nef vertigineuse. — (Guy Boley, Quand Dieu boxait en amateur, 2018, page 96)

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

  •   triforium figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : église.

Traductions modifier

Prononciation modifier

La syllabe finale -um se prononce « -om » (\ɔm\).

Voir aussi modifier

  • triforium sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

  1. Le Grand Robert de la langue française, Le Robert, 2005-2008 (version de démonstration)