Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de tuyau, avec le suffixe -erie.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
tuyauterie tuyauteries
\tɥi.jɔt.ʁi\

tuyauterie \tɥi.jɔt.ʁi\ féminin

  1. (Art) Ensemble des tuyaux et des conduites d’une construction.
    • Pour le lavage, il y a à l'extrémité supérieure de la cuve une tuyauterie d'arrosage composée d'un tuyau principal et d'un ensemble de tuyaux embranchés perforés, […]. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • Les sablières actuelles sont à vapeur, une tuyauterie munie d'un éjecteur entraîne le sable avec un jet de vapeur et le projette devant les roues., — (Serge Breval, La locomotive à vapeur, sa description, son fonctionnement , 1932, chapitre B)
    • Malgré « l’exode en masse des Parisiens », des automobiles, dans la rue Beaubourg, ronflaient comme seules les tuyauteries d’hôtel savent ronfler. — (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 39)
  2. (Sens figuré) (Argot) Gorge, gosier.
    • Par devant, service, service, mais pour se faire gicler un coup de gniole dans la tuyauterie, ils ne craignent personne ! Faut les connaître ! — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 227)
  3. (Sens figuré) (Argot) Vaisseaux sanguins.
    • Une jambe blessée, qui s'est mise à enfler après la sortie de clinique, qui fait une petite phlébite insoupçonnée du porteur, on sait que ça vous lâche à merveille un caillot dans la tuyauterie. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 252)
  4. (Sens figuré) Ensemble compliqué d’organismes et de liens qui les relient les uns aux autres
    • — Ce que nous savons, vous et moi, Simon, c’est que l’Église a beau ressembler à cette vieille tuyauterie hors d’usage dont se moque le maire et que maman et M. le Doyen confondent avec la vérité, nous savons, nous, qu’à travers toute cette antique canalisation coulent non pas à flots, coulent avarement mais coulent tout de même les paroles de la vie éternelle… — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 57-58)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier