Français modifier

Étymologie modifier

Pour l'arme : de l’allemand Katzbalger.

Nom commun modifier

Invariable
étripe-chat
\Prononciation ?\

étripe-chat \Prononciation ?\ masculin

  1. (Armement) Sorte de glaive.
    • Il est possible que le reste de l’équipement, l’épée courte dite Katzbalger (étripe-chat) et le costume si caractéristiques du statut de baroudeur professionnel (la barrette ornée de plumes, les manches et les chausses multicolores à crevés, la braguette proéminente, les chaussures en pied d’ours) soit à la charge de celui-ci. — (Terres d’Alsace, chemins de l’Europe: mélanges offerts à Bernard Vogler, textes réunis par Dominique Dinet & François Igersheim, Bernard Vogler, Presses universitaires de Strasbourg, 2003, p. 98)
    • Nous glissons dans le fourreau sur notre ventre le glaive à lame épaisse réglementaire – que nous appelons plus volontiers mutileuse ou étripe-chat – mais mon père seul porte un pistolet à sa ceinture, son privilège de capitaine. — (Jean-Laurent Del Socorro , Royaume de vent et de colères, éd. ActuSF, 2015)
  2. (Construction) Sorte de barreau, armé de crochets, dans l’embrasure d’une fenêtre ou d'un soupirail, pour en limiter l'accès.
    • Les fenêtres minuscules sont protégées par des herses de main de forge travaillées en «étripe-chat» (B). — (Michel Lessard & Gilles Vilandré, La maison traditionnelle au Québec, Éditions de l'Homme, 1974, p. 451)
    • Puis, un peu plus à l’ouest, un soupirail condamné mais toujours garni de son étripe-chat fut à son tour dégagé. — (Daniel Simoneau, Le site du Séminaire de Québec: 140 ans de recherches archéologiques, sous la direction de William Moss, Cahiers d’archéologie du CELAT n° 22, Université Laval, Québec, 2008)
    • La fenêtre et l’œil-de-bœuf au-dessus de la porte, décoré d'un estripo-cat (étripe-chat), donnent sur la campagne. — (Jean N. D. Escande, Escoussens sous la royauté ; suivi de Les bourgeois du château, Editions du Château d’Escoussens, 2010, p. 65)

Traductions modifier

Voir aussi modifier