Du vieux slave[1] qui donne aussi sukno en polonais et tchèque, сукно, sukno en biélorusse et ukrainien. Ancien dérivé de сукать, sukať, скать, skať (« tordre ») qui, comme le tchèque soukat devait avoir le sens de « filer la laine » (il faut tordre le fil pour filer la laine) puis « tisser ».
На солдате была синеватая, фабричного сукна шинель, ранца и кивера не было, голова была повязана, и через плечо была надета французская зарядная сумка.— (Léon Tolstoï, «Война и мир», 1867–1869)
Le soldat portait un pardessus en drap bleuâtre fabriqué en usine, sans sac à dos ni shako, la tête était bandée et un sac de chargement français était mis sur son épaule.