Discussion:déblaver

Dernier commentaire : il y a 4 ans par François GOGLINS

L'on trouve un sens, pour le moins étrange de ce verbe:

  • Il y a dans l'ouest de l'Union américaine d'immenses terrains vierges, qui sont journellement entamés par des émigrants audacieux. Lorsque ces pionniers de la civilisation aperçoivent un site qui leur convient, ils arrêtent leurs wagons, plantent leur tente, et, avec la cognée d'abord, avec la charrue ensuite, ils déblavent et défrichent le sol. Ils donnent une valeur à ce sol qui naguère n'en avait point. — (Gustave de Molinari, Les soirées de la rue Saint-Lazare : entretiens sur les lois économiques et défense de la propriété, Paris : chez Guillaumin & Cie, 1849, page 60)

La description indique une moisson de blé (à la charrue, allons donc) sur une friche du territoire nord-américain. Même s'il s'agit de terres spoliées aux autochtones, elles ne semblent pas cultivées. Y aurait-il un autre sens qui n'apparaît pas sur les dictionnaires de l'époque ? ou est-ce l'envol lyrique d'un économiste ? --François GOGLINS (discussion) 1 avril 2020 à 10:01 (UTC)Répondre

Non, c’est simplement qu'il est écrit dans le texte ils déblayent et non ils déblavent… Voir https://www.librairal.org/wiki/Gustave_de_Molinari:Les_Soir%C3%A9es_de_la_rue_Saint-Lazare_-_Deuxi%C3%A8me_soir%C3%A9e Lmaltier (discussion) 1 avril 2020 à 10:18 (UTC)Répondre
En effet, j'aurais dû lire le texte brut plus soigneusement plutôt que l'OCR. Merci. --François GOGLINS (discussion) 1 avril 2020 à 10:20 (UTC)Répondre
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