« écœurant » : différence entre les versions

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#* ''Cependant, le caractère vraiment ornemental et architectural des armoiries, qui ne tolérait pas une représentation des objets sous leur forme parfaitement naturelle, se conserva […] jusqu’au milieu du 16{{e}} [siècle]. Depuis, les bonnes traditions allèrent s’affaiblissant, jusqu’au 19{{e}} qui a été témoin de la décadence complète de cet art vénérable, dont il semble qu’on eût oublié même les principes les plus élémentaires. Les armoiries qui offrirent le spectacle '''écœurant''' de lions pleins de mansuétude dont l’attitude chancelante fit supposer qu’ils étaient pris de vin, de sauvages minés par la phtisie ou bien se pavanant en petits-maîtres sauf le costume, d’aigles à l’air de serins de canarie, de casques en forme de melon ou de bonnet de nuit, inondèrent le monde.'' {{source|Johannes Baptist Rietstap, ''Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason'', tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884}}
#* ''Combien n’ai-je pas escaladé de ces escaliers délabrés, obscurs, empuantis de senteurs '''écœurantes''' et sur lesquels s’ouvraient de hideuses sentines, parfois même démunies d’une seule fenêtre !'' {{source|{{Citation/Ludovic Naudeau/La France se regarde/1931}}}}
#* ''Aucun des poissons ne portait de marque de blessure. Il montait de l'océan une odeur de putréfaction '''écœurante'''. Les deux hommes restèrent un long moment assis dans la barque au milieu du banc de poissons morts, silencieux, accablés.'' {{source|Pascal Martin, ''Le Seigneur des atolls'', Place des éditeurs, 2011, p. 28}}
# {{Québec|fr}} {{familier|fr}} Qui est [[bon]], [[admirable]].
#* ''On retrouve aussi Dionysos d’Acapulco, originaire de Lévis, […] le seul à lâcher un « C’est '''écœurant''' » admiratif, typiquement québécois, de temps en temps.'' {{source|''{{w|Le Devoir}}'', 27 novembre 2004}}