Français modifier

Étymologie modifier

(Nom 1) (1814) Du grec ancien Ἀμάθεια, Amátheia, nom d'une Néréide dans l'Iliade, dérivé de ἄμαθος (« sol sablonneux »).
(Nom 2) (Date à préciser) Du grec ancien ἀμαθία, amathía (« ignorance ») dérivé de ἀμαθής (« ignorant » → voir a- et matheux).

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
amathie amathies
\a.ma.ti\

amathie \a.ma.ti\ féminin

  1. Polypier, du genre des sertulaires.
    • Les Amathies, par leurs nombreuses cellules et par leur tige cornée, fistuleuse et remplie, dans l'état de vie, d'une substance gélatineuse irritable, offrent le caractère général à toutes les Sertulariées. — (Jean Vincent Félix Lamouroux, Histoire des polypiers coralligènes flexibles, 1816)
    • Ainsi, malgré la différence que l'on observe entre les Amathies lendigère & spirale, il est impossible d'en faire des genres particuliers. — (Histoire naturelle des zoophytes, ou animaux rayonnés, 1824)
  2. Crustacé brachyure méditerranéen (Anamathia rissoana) de la famille des Epialtidae (anciennement de l'ordre des oxyrhynques dans la taxinomie du XIXème siècle).
    • Le genre Amathie de M. Roux a quelques rapports avec les Péricères de M. Latreille. — (Histoire naturelle des crustacés, 1834)
    • Les Amathies sont des Macropodiens à yeux non rétractiles qui ont le troisième article des pattes-mâchoires externes presque carré et donnant insertion au quatrième article par son angle interne. — (Jean-Baptiste de Lamarck, Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, 1838)
  3. Papillon nocturne, voisin du phalène, appartenant au genre Amata de l'ordre des Lépidoptères.

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
amathie amathies
\a.ma.ti\

amathie \a.ma.ti\ féminin

  1. (Philosophie) Ignorance pressentie comme provisoire.
    • Le fait même que je ne sais pas devient révélateur par son immersion au fond d'une quoddité pressentie : sans cette quoddité l'amathie n'est qu'un trou dans le savoir, une lacune sans signification ; grâce à cette quoddité l'amathie devient savoir soustrait et proposé, passage continué de la nescience à la science, gnose en instance perpétuelle de révélation. — (Vladimir Jankélévitch, Le Je-ne-sais quoi et le presque-rien, 1957, p. 59)

Traductions modifier

Références modifier