aquila-alba
Français modifier
Étymologie modifier
- (Siècle à préciser) Du latin aquila (« aigle ») et alba (« blanche ») : « C’est une matière blanche qui imite, par sa sublimation, le vol de l’aigle. Quoique ce mot puisse convenir à tous les sublimés blancs, il se dit particulièrement du mercure sublimé doux [1] ».
Nom commun modifier
aquila-alba \a.ki.la.al.ba\ féminin
- (Chimie) (Désuet) Ancien nom pour le chlorure de mercure II ou pour le chlorure de mercure I.
- Pour confirmer cette théorie, M. Berthollet fait voir que les différents degrés de causticité des sels marins mercuriels ne dépendent pas de la différente proportion d'acide qu'ils contiennent ; qu'à proportion égale d'acide, on peut obtenir le mercure ou dans l'état doux ou dans celui corrosif, selon que le mercure est plus ou moins déphlogistiqué, ce qui lui donne lieu de distinguer deux sortes d'aquila alba, l'aquila alba ordinaire et l'aquila alba corrosive. — (Antoine Laurent Lavoisier, Rapport sur la causticité des sels métalliques, 1868))
Synonymes modifier
- "aquila alba corrosive"
- muriate de mercure ; muriate mercuriel (désuet)
- sublimé corrosif (désuet)
- sublimé blanc de mercure (désuet)
Synonymes modifier
- "aquila alba ordinaire"
- sublimé doux (désuet)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- La prononciation \a.ki.la.al.ba\ rime avec les mots qui finissent en \ba\.
- France (Vosges) : écouter « aquila-alba [Prononciation ?] »
Références modifier
- Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- [1] « aquila-alba », dans [Jésuites de] Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 1704–1771 → consulter cet ouvrage