Français modifier

Étymologie modifier

(1870)
Un bobard remontant à 1953 veut que le bateau-mouche doive son nom au nom de famille Mouche de son un inventeur, Jean-Sébastien Mouche. Ce dernier n’a en fait jamais existé.
Pour la Compagnie des Bateaux Mouches, le nom viendrait du quartier de La Mouche, à Lyon (chantiers de la Félizate, quai de la Mouche vers 1870), où l’on aurait pour la première fois fabriqué ce type de bateau[1].
D’autres avancent l’hypothèse selon laquelle il s’agirait au départ d’un petit bateau de guerre, sorte de bateau-espion (le mot mouche avait dans la langue familière le sens d’« espion »). Le rapprochement avec la légèreté de la mouche ne peut cependant être totalement négligé.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
bateau-mouche bateaux-mouches
\ba.to.muʃ\
 
Un bateau-mouche sur la Seine.

bateau-mouche \ba.to.muʃ\ masculin

  1. Bateau de tourisme fluvial opérant à Paris et appartenant à la société « Compagnie des Bateaux Mouches ».
    • Il ajouta, dans un rire plus fort, une vieille plaisanterie que tout le ministère trouvait délicieuse : — « Il ne faudrait pas les envoyer par eau inspecter la station navale du Point-du-Jour, ils seraient malades sur les bateaux-mouches. » — (Guy de Maupassant, « En famille », dans La Maison Tellier, réédition Le Livre de Poche, 1891, page 134)
    • À cet instant, le bateau-mouche est apparu. Il glissait vers la pointe de l’île, sa guirlande de projecteurs braquée sur les maisons des quais. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 209)
    • Les Parisiens ne prennent jamais les bateaux-mouches et peu d’entre eux sont montés un jour sur la tour Eiffel. Ou alors il y vont, obligés, quand ils reçoivent la visite de Léo, le cousin de province, pourvoyeur en mousseux. — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, page 113)
Notes modifier
L’expression « Bateaux Mouches » est une marque déposée.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. Jean-Marc Combe, Bernard Escudié et Jacques Payen, Vapeurs sur le Rhône : histoire scientifique et technique de la navigation à vapeur de Lyon à la mer, Presses universitaires de Lyon, 1991, page 398.