Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de cocu, avec le suffixe -age.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
cocuage cocuages
\kɔ.kɥaʒ\

cocuage \kɔ.kɥaʒ\ masculin

  1. État d’une personne qui est cocue.
    • Lucien fut adroit pour la première fois depuis son cocuage (c’était le mot qu’il employait avec une amère ironie, car, pour torturer davantage son âme, il se regardait comme un mari trompé et s’appliquait la masse de ridicule et d’antipathie dont le théâtre et le monde vulgaire affublent cet état. Comme s’il y avait encore des caractères d’état ! — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • — On pourrait, dit Huchon, communiquer une statistique controuvée, mais vraisemblable, sur le cocuage en France au cours des dix dernières années, et montrer, à l’aide de tables, courbes et graphiques, que les deux arrondissements de France où il y a le plus de cocus par mille habitants et par kilomètre carré sont Issoire et Ambert. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 28)
    • Pour le cocuage, c'est plus sérieux. Il s'agit, pour employer la langue moderne, d'un traumatisme. L'enfant a quinze ans, et s'aperçoit brutalement que sa mère couche avec son précepteur. — (Hubert Juin, Un grand poète romantique, en préface de Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855), éd. numérique de l'UQAC, 2004)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier