Voir aussi : commiseration

Étymologie

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(Date à préciser) Du latin commiseratio (« action d’exciter la pitié »), de misereo (« avoir pitié »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
commisération commisérations
\kɔ.mi.ze.ʁa.sjɔ̃\

commisération \kɔ.mi.ze.ʁa.sjɔ̃\ féminin

  1. (Soutenu) (Psychologie) Sorte de pitié qu’on ressent pour ceux qui se sont rendus coupables de fautes, qui ont commis des actes contraires à la morale, à la religion.
    • Ron et Hermione jetèrent à Harry un regard où se mêlaient l’exaspération et la commisération. — (J. K. Rowling, Harry Potter et la Coupe de Feu, 2000)
  2. (Psychologie) Fait d’éprouver de la miséricorde ; de partager la misère mentale d’autrui due à sa situation ; de compatir pour la souffrance physique ou morale d’un ou plusieurs autres individus.
    • Malgré mes efforts, le concours des places ne m'a pas été plus favorable que mes précédentes tentatives, après que le jury ait rejeté sans la moindre commisération ma candidature. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
    • Un sentiment de commisération se peignit sur sa figure, et il jeta un regard de bienveillance sur les deux filles, […]. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
    • […], aussi en vint-il au bout d’un instant à se persuader que le savant était fou. Il lui lança un regard de commisération en hochant la tête, … — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Alors un besoin lui vint de raconter la catastrophe à quelqu’un, d’exciter la commisération, de se rendre intéressant. Il prit une physionomie lamentable, poussa la porte de l’établissement et s’avança vers le comptoir où le patron trônait toujours. — (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 147.)
    • Mais elle était assez réveillée pour voir le coup d’œil de commisération qu’il lui lança.— (Françoise Bouillot, Nous arrêterons le soleil, 2002, Seuil)
    • Nous nous butons à une commisération de pure forme : « Schrecklich, schrecklich », disent-ils, puis à d’hypocrites doléances : « Comme on nous a menti ! » ; et enfin à l’insidieux raisonnement : « Mais pouvons-nous être responsables ? » — (« Dans la presse rhénane », dans Le Flambeau : revue belge des questions politiques et littéraires, éditée par Henri Grégoire, Oscar Grojean & Anatole Muhlstein, volume 2, partie 1, 1919, Lamertin, page 143)

Quasi-synonymes

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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