Étymologie

modifier
Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

cotir \kɔ.tiʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Abîmer (un fruit) par un choc.
  2. (Sens figuré) Abimé dans sa chair.
    • Des femmes noires et coties, leurs jupes sentent le beurre oublié dans le garde-manger, rien à voir avec les mamies sucrées du livre de lectures, surmontées d’un chignon neigeux et qui moumoutent leurs petits-enfants en leur racontant des histoires de fées, des aïeules ça s’appelle.  (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 325)
  3. Frapper, froisser.
    • Ils avaient l’air calme et placide de deux citoyens d’outre-Manche qui vont se casser une dent ou se cotir les zigomas.  (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 45)
    • S’ils croient que j’vas aller dans leur clos cotir la tête des crapauds pour dix francs par jour.  (Roger Vercel, En dérive, Albin Michel, 1931, page 90)
    • Lécheur se réveilla, courbatu, les fesses coties par le carrelage du couloir.  (Jean-Louis Bory, Mon village à l’heure allemande, Flammarion, 1945, page 74)

Synonymes

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Anagrammes

modifier

Étymologie

modifier
Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

cotir \Prononciation ?\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (graphie inconnue)

  1. (Melesse) Variante en graphie inconnue de coti (graphie ABCD).

Références

modifier