Français modifier

Étymologie modifier

Mot dérivé de botter, avec le préfixe dé-.

Verbe modifier

débotter \de.bɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Débarrasser de ses bottes.
    • Son domestique l’a débotté.
    • C’est qu’on était parfois si fatigué — si vous saviez ! — que rien au monde ne pouvait nous être une tentation plus forte et un plus parfait remède à notre lassitude que de nous débotter, débasaner, nous délivrer du sabre, de la tunique et de tout le fourbi ! — (Petite illustration, L’Illustration, 1934, n° 311 à 325, page 42)
    • Quand le patron se débottait, il mettait des cendres brûlantes au fond des bottes, car c’étaient de simples sabots de bois surmontés de tiges de cuir. Le bois noircissait un peu. Philippe rejetait les cendres à la mer et Guérec retrouvait ses bottes toutes chaudes. — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 87)
    • Il est mort sans se débotter — (Morris [Maurice de Bevere], Lucky Luke contre Pat Poker, éditions Dupuis, 1970, page 19)
  2. (Québec) Nettoyer les sabots d'un cheval de la boue ou de la neige qui les maculent.
    • Il te donnera alors une vieille jument dont trois pattes seulement peuvent tenir, poursuivit le cheval, ainsi qu'un sabre qui sert à débotter les chevaux. — (Les Archives de folklore, volume 4, éditions Fides, 1950)

Dérivés modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
débotter débotters
\de.bɔ.te\

débotter \de.bɔ.te\ masculin

  1. (Vieilli) Moment où l’on retire ses bottes.
  2. (Par extension) Moment où on arrive.

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier