Français modifier

Étymologie modifier

(Adjectif 1) (1845)[1] Dérivé de déférer, avec le suffixe -able.
(Adjectif 2) (XXIe siècle) De l’anglais deferrable, du verbe defer (« différer »).

Adjectif 1 modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
déférable déférables
\de.fe.ʁabl\

déférable \de.fe.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Droit) Qui peut être déféré.
    • Que sur près de cent interpellations et perquisitions, seules trois personnes avec Moussa Kraouche étaient déférables et qu’il fallait donc compenser cet échec judiciaire par la qualité des personnes déférées [...] en maquillant la vérité pour tromper la justice et en écartant un policier rigoureux qui se mettait en travers de la raison d’État. — (Roger Leloire, juge d’instruction, cité par Patricia Tourancheau dans Des preuves créées de toutes pièces., liberation.fr, 6 juillet 2000)
    • Quand peut-on dire d’un acte administratif unilatéral qu’il est une décision, c’est-à-dire qu’il est déférable au juge ? — (Jean-Claude Ricci, Droit administratif, 7e édition, Hachette, Paris, 2011)

Traductions modifier

Adjectif 2 modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
déférable déférables
\de.fe.ʁabl\

déférable \de.fe.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Informatique) (Anglicisme) Qui peut être différé, reporté.
    • Une contrainte déférable est une contrainte dont l'évaluation peut être reportée en fin de transaction. — (Frédéric Brouard, Rudi Bruchez, Christian Soutou, SQL, 3e édition, Pearson éducation France, 2010, page 290)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 99.