de bouche à oreille

Étymologie

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(XIXe siècle) Composé de bouche et de oreille.

Locution adverbiale

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de bouche à oreille \də bu.ʃ‿a ɔ.ʁɛj\ invariable

  1. Oralement et de façon privée.
    • — On apprend toujours ! dit le notaire ; mais il était bien loin et nous causions de bouche à oreille. — (Honoré de Balzac, Une ténébreuse affaire, Souverain et Lecou, Paris, 1841, page 251)
    • Soudain, des hommes de chair et d’os me parlaient, de bouche à oreille, d’eux-mêmes et de moi ; ils exprimaient des aspirations, des révoltes que je n’avais pas su me formuler, mais que je reconnaissais. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 260)
    • Pleines de zèle, elles entendaient donner à leur restaurant ce lustre discret dû à une propagande chuchotée de bouche à oreille et qui permettait de majorer les prix en donnant l’impression à ceux qui réglaient leur note qu’ils étaient des privilégiés. — (Exbrayat, Au « Trois cassoulets », Le Masque, Librairie des Champs-Élysées, 1971, page 30)
    • Depuis sa proclamation espagnole par Christophe Colomb en 1492, Cuba a été façonnée par les siècles d’une histoire gravée dans les murs croulants, par les générations de recettes familiales transmises de bouche à oreille et par les traditions culturelles ancestrales encore pratiquées à ce jour. — (Le charme de Cuba en 25 clichés sublimes, nationalgeographic.fr, 22 janvier 2020)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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