ecclésiophile
Étymologie
modifier- Dérivé savant du latin ecclesia « assemblée, église », avec le suffixe -phile. Mot peut-être forgé par Bernard Dubourg en 1989.
Adjectif
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
ecclésiophile | ecclésiophiles |
\e.kle.zjo.fil\ |
ecclésiophile \e.kle.zjɔ.fil\ masculin et féminin identiques
- (Extrêmement rare) Qui éprouve de la sympathie envers l’Église.
Y a-t-il, sous cette strate « ecclésiophile » et celle du conte, une troisième couche, historique cette fois ?
— (Cahiers de civilisation médiévale, 2008)Plus essentielle encore pour le Bâlois - devenu décidément ecclésiophile, mais non papistophile — l’immense basilique de Saint-Sernin, modèle d’une architecture romane et méridionale.
— (Emmanuel Le Roy Ladurie, Le siècle des Platter : 1499-1628, volume 1, 1995, page 332)
Traductions
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
ecclésiophile | ecclésiophiles |
\e.kle.zjo.fil\ |
ecclésiophile \e.kle.zjɔ.fil\ masculin
- (Extrêmement rare) Sympathisant de l’Église.
Sur tous ces points, Loisy ne fait — ne faisait — qu’exprimer l’opinion de tous les savants de toute époque, les ecclésiophiles, les ecclésiophobes et les ecclésio-indifférents : pour ce vrac de têtes chercheuses et trouveuses, à Damas historique eut lieu la conversion historique d’un Saul-Paul historique.
— (Bernard Dubourg, L’invention de Jésus, tome II, « La fabrication du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1989, page 302)
Notes
modifier- L’adjectif est extrêmement rare, mais le nom commun semble carrément unique.
Traductions
modifierPrononciation
modifier- La prononciation \e.kle.zjɔ.fil\ rime avec les mots qui finissent en \il\.
- (Région à préciser) : écouter « ecclésiophile [Prononciation ?] »