enhydre

Français modifier

Étymologie modifier

(Adjectif, pierre) Du grec ancien ἔνυδρος, énudros (« en eau, inondé »).

(Loutre, serpent d'eau) Du grec ancien ἔνυδρις, enudris (« loutre, animal vivant dans l’eau »).

Adjectif modifier

Singulier	Pluriel
enhydre	enhydres
\ɛ.nidʁ\

enhydre \ɛ.nidʁ\ masculin et féminin identiques

(Minéralogie) Qui renferme de l’eau et une bulle d’air dans une cavité naturelle, en parlant de minéraux^[1].
- Ces colonnes qui suintent doivent être composées d'une pierre enhydre. — (La représentation de Jérusalem et de la Terre Sainte dans les récits de pèlerins européens au XVIe siècle, Jean-Luc Nardone - 2007 - 575 pages)

Traductions modifier

Anglais : enhydrous (en)

Nom commun 1 modifier

Singulier	Pluriel
enhydre	enhydres
\ɛ.nidʁ\

enhydre \ɛ.nidʁ\ masculin et féminin identiques

(Minéralogie) Pierre de quartz, d’opale, d’agate, etc, renfermant dans une cavité naturelle de l’eau, ou un liquide, et une bulle d’air.
- Le savant naturaliste Etienne Lecamus possède dans sa riche collection, une enhydre montée en bague — (Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, principalement la l'agriculture et la l'économie rurale et domestique : avec des figures tirées des trois règnes de la nature. Cuc - Enh, Volume 7, Charles S. Sonnini - 1803 - 575 pages)

Notes modifier

Le genre féminin semble venir de l’ellipse de « pierre enhydre », « calcédoine enhydre ». Le genre masculin pourrait être réservé à une calcédoine enhydre^[1].

Synonymes modifier

Antonymes modifier

anhydre

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

géode

Nom commun 2 modifier

Singulier	Pluriel
enhydre	enhydres
\ɛ.nidʁ\

Une enhydre.

enhydre \ɛ.nidʁ\ féminin

Grande loutre de mer.
- L’histoire la plus complète qui ait été faite de l’enhydre est due à Steller, qui donna à l’espèce le nom de loutre de mer. — (La vie des animaux illustrée, page 644, Alfred Edmund Brehm, 1869, J.B. Baillière)
- C’était une magnifique loutre de mer, une enhydre, le seul quadrupède qui soit exclusivement marin. — (Vingt mille lieues sous les mers, Partie 1, Chapitre 17, Jules Verne, 1870)
- C'étaient, en effet, des loutres magnifiques que celles qui vivaient sous les eaux du lac. L'un de ces mammifères, adroitement tiré et tué par le sergent lui-même, valait presque les enhydres du Kamtchatka. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et C^ie, Paris, 1873)