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L'estrambord est souvent associé en Provence à la galéjade, dont il partage l'excès
« Estrambord » et « galéjade », deux mots intraduisibles. Ils expriment la forme particulière de l'humour provençal. Il est plus démonstratif que l'anglo-saxon mais tout aussi cruel. Davantage peut-être car il met la jovialité au service de la « politesse du désespoir ».— (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », page 53)
[En Provence] on sait de naissance qu'il faudra mourir un jour, et cela, disons les choses simplement, nous empoisonne l'existence. Alors nous nous étourdissons de notre propre vacarme pour ne pas entendre les battements d'ailes du temps qui s'envole inexorablement. Nous pratiquons « l'estrambord » et la « galéjade » pour essayer d'oublier cette angoisse essentielle.— (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », page 11)
galéjade : Finalement, la « galéjade » qui feint de ne rien prendre au sérieux est l'aveu d'une angoisse dissimulée derrière « l'estrambord » de nos gesticulations verbales. Le mystère de notre présence sur la terre s'en trouve renforcé.— (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », page 54)