Français modifier

Étymologie modifier

(1773)[1] Dérivé de genope, avec le suffixe -er[1].

Verbe modifier

genoper \ʒə.nɔ.pe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Marine) Serrer fortement deux cordages l’un sur l’autre au moyen d’une genope.
  2. (Par extension) (Marine) Se saisir de quelqu’un, l’arrêter.
    • Tenez, faisons-lui largement sa part ; donnons les deux tiers du tout. Un tiers se sauvera donc. N’est-ce rien que le tiers ? Tant pis pour qui sera genopé.
      — Se sauver me paraît une excellente chose ; mais échouer serait horrible, dit un
      riz-pain-sel fort grand logicien. — (A. Jal, Un Tour de matelot, Souvenirs des pontons de Cadix, 1832, page 465)
    • Que le bon Dieu vous entende, monsieur ! N’est-ce pas péché de laisser passer sous son nez tous ces faillis balandras, sans en goûter un peu et en genoper un seul ? Les trois hommes se mirent à rire. — (Gustave Aimard, Par mer et par terre : le corsaire, Paul Ollendorff, 1879, page 85)

Variantes orthographiques modifier

Variantes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (genoper)

Sources modifier

  1. a et b Walther von Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch. Eine darstellung des galloromanischen sprachschatzes, Bonn, 1928

Bibliographie modifier

  • Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.