Français modifier

Étymologie modifier

(1863)[1] Voir gognant.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
gognand gognands
\gɔ.ɲɑ̃\

gognand \ɡɔ.ɲɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : gognande)

  1. (Lyonnais) (Vieilli) Variante orthographique de gognant.
    • Y me semble qu’y gasse dans ma petite estomaque de grattons fricassés dans une bassine avant le rétamage. — Ça m’a bouligué au point que j’en suis étendu sus mon pucier comme un grand gognand qu’a débaroulé, sur son darnier, la montée du Tire-Cul. — (Guignol aîné, Aux gones de Lyon, Le Démon, première année, n° 4, 06/07/1867, page 3)
    • Aussi, ça m’a donné l’idée d’un trancanage pour arquepincer ce grand gognand que nous embête depuis si longtemps. Faut proposer un dépontèlement des armées de la guerre de toutes les Uropes, gn’aura plus de sordats melitaires, en Prusse comme ailleurs. Y restera que moi, avé ma trique, bien entendu. — (Guignol, Victoire !, Journal de Guignol illustré, n° 6, 07/05/1889, page 1)
    • La Ficelle ? Mais grands gognands, niguedandouilles, torche-bugne, bugnassons, c’était le funiculaire qui faisait remonter les canuts de chez les fabricants qui ne fabriquaient pas... les soyeux quoi ! — (Robert Luc, Parler lyonnais, .i-canut.com, 05/04/2005)
    • À dire vrai, ce grand gognand de Tony n’était pas si sot que cela, et même bien au contraire ! Il n'avait pas évidemment inventé les arcades croisées, pas plus que le fil à couper le beurre. — (Roger Maudhuy, Les contes populaires du Lyonnais et du Beaujolais, Èditions CPE, 2014, Ce grand gognand de Tony - Facétie lyonnaise)

Notes modifier

Ce mot s’utilise surtout sous la forme « grand gognand ».

Dérivés modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Louis-Pierre Gras, Dictionnaire du patois forézien, A. Brun, 1863, page 81 (« grand gognand »)