Breton modifier

Étymologie modifier

(1499) Du moyen breton gollo[1].
À rapprocher de l’irlandais folamh, du gaélique d’Écosse galamh et du gallois gollwng (« lâcher, laisser tomber »)[2].
Issu d’un vieux breton *guolong, tiré du proto-celtique *wo-ellong-, primitivement *uφo-eks-long-.

Adjectif modifier

Mutation Forme
Non muté goullo
Adoucissante cʼhoullo
Nature Forme
Positif goullo
Comparatif goulloocʼh
Superlatif goulloañ
Exclamatif goulloat

goullo \ˈɡulːo\

  1. Vide.
    • Dres ! er marchosi e oa eun disparti goullo, leun a blouz fresk ; ne oa nemet gourveza ebarz. — (Ivon Krog, Eur zacʼhad marvailhou, Buhez Breiz, 1924, page 15)
      Justement ! Il y avait dans l’écurie un compartiment vide, plein de paille fraiche ; il n’y avait qu’à s’y allonger.
    • – Peocʼh gant komzou goullo ! — (Jakez Riou, Lizer an hini maro, Brest, 1925, page 35)
      Assez de paroles vides [de sens] !
    • Dirazañ, melezour plaen al loc'h skornet, gant e vrouskoad haleg o fiñval dindan an avel yen, ne oa ket goullooc'h eget e ene. — (Reun Menez Keldreg, Gwelloc'h eo lazhañ ar gouloù, Tin !, in Al Liamm, no 124, septembre-octobre 1967n p. 402)
      Devant lui, le miroir plat du lac glacé, avec son taillis de saules s’agitant sous le vent froid, n’était pas plus vide que son âme.
  2. Vain, inutile.

Variantes dialectales modifier

Dérivés modifier

Références modifier

  1. Jehan LagadeucCatholicon, Tréguier, 1499
  2. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Douarnanez, Le Chasse-Marée, 2003, page 285