Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1]Dérivé de énerver, avec le préfixe in- et le suffixe -able. Souvent présenté comme un néologisme créé devant l’Assemblée nationale française le 3 novembre 2009 par François Fillon, Premier ministre de la France : « Je suis inénervable donc je ne m’énerverai pas…», cet adjectif est attesté bien antérieurement.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
inénervable inénervables
\i.ne.nɛʁ.vabl\

inénervable \i.ne.nɛʁ.vabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Extrêmement rare) Que rien ne peut énerver, irriter.
    • Telle est, brièvement décrite, la patience de la Sœur Sainte-Marguerite, [...] patience inlassable et inénervable, qui se consacre encore, en dehors de Marie, à plus de cent enfants sourdes-muettes , dont la Sœur est souvent la maîtresse ordinaire, sans compter les responsabilités générales de la maison, qu’elle partage très souvent avec la Supérieure. — (Louis Arnould, De la patience féminine dans l’éducation, in La Quinzaine, n° 257, Paris, 1er juillet 1905, page 25)
    • Ce qui fait que pour cette semaine, nous aurons deux nouveaux mots dans la langue française: " inénervable " et " imprivatisable ", a souligné malicieusement le chef de file des députés UMP. — (Site de RMC, Emile Picy, Le gouvernement "enrichit" le français de deux néologismes, 03/11/2009)
    • Vous savez, mesdames messieurs les députés, qu’il arrive parfois qu’on invective le Premier ministre lorsqu’il s’exprime, peut-être pour essayer de lui faire perdre son calme, c’est peine perdue, je suis inénervable. — (Site d'Actu Orange, "Je suis inénervable" : la réponse ferme d'Édouard Philippe aux députés, 12/06/2019)

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 318.