knock-out
Étymologie
modifier- De l’expression anglaise to knock out (« faire sortir par un coup ») utilisée en boxe depuis la fin du XIXe siècle.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
knock-out | knock-outs |
\nɔk.awt\ |
knock-out \nɔk.awt\ masculin, (Anglicisme)
- (Boxe) Mise hors combat.
Le gars soutenait un train un peu rapide pour moi, qui me ressentais encore de mon knock-out.
— (Léo Malet, L’Ours et la Culotte, 1955, chapitre II)Lorsqu’au cours d’un combat de boxe, un artiste du knock-out se trouve dans une position favorable pour frapper fort, il lui est parfois possible de conclure le match grâce à une combinaison gauche-droite, deux coups de poing assenés rapidement l’un après l’autre… Le premier étourdira son adversaire, le second l’achèvera et l’enverra dormir pour le compte.
— (Errol Parker, De bohème en galère, Éditions Filipacchi, 1996, page 217)
- (Biologie) Modification génétique pratiquée sur les cellules souches embryonnaires.
Le knock-out des gènes et leur remplacement chez les souris.
— ( [1])
Abréviations
modifierMise hors combat (1) :
Traductions
modifierAdjectif
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
knock-out | knock-outs |
\nɔk.awt\ |
knock-out \nɔk.awt\ masculin
- (Boxe) Mis hors combat.
— Eh bien ! t’ai-je battue à plate couture ? Les épaules de madame ont-elles touché ? Es-tu knock-out ?
— (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- (Par extension) (Familier) Très fatigué.
Vocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifierMis hors combat
- Anglais : knocked out (en)
- Grec : νοκ-άουτ (el) nok-áut
Prononciation
modifier- La prononciation \nɔk.awt\ rime avec les mots qui finissent en \awt\.
- France (Lyon) : écouter « knock-out [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifier- knock-out sur Wikipédia
Références
modifier- « knock-out », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- : Introduction à l’analyse génétique, page 419, Anthony J. F. Griffiths, Jeffrey H. Miller, David T. Suzuki, Richard C. Lewontin, Chrystelle Sanlaville, William M. Gelbart, 2002