Français modifier

Étymologie modifier

De l’arabe كسكس, kuskus, (sens identique), de كسكس, kskasa (« moudre, pulvériser »), du tamazight ⵙⴽⵙⵓ, seksu.

Nom commun modifier

Singulier et pluriel
kousskouss
\kus.kus\

kousskouss \kus.kus\ masculin

  1. (Cuisine) Ancienne orthographe (qui n’est plus en usage) de couscous.
    • C’est à la femme que revient le plus dur travail des indigènes, celui de piler le mil pour le kousskouss. — (Pierre Loti, Le Roman d’un spahi)
    • Sous les hangars, des nègres font leur kousskouss, des colons déballent une charrue modèle, des Maltais jouent aux cartes sur une mesure à blé. — (Alphonse Daudet, Le caravansérail, in Contes du lundi, nouvelle édition revue et considérablement augmentée, éditions Fasquelle)
    • Trop bon musulman pour prendre part à ces orgies, Kadour se tenait à l’écart, sobre et tranquille, faisait ses ablutions dans un coin, son kousskouss avec une poignée de semoule ; puis, après un petit air de derbouka, il se roulait dans son burnous et s’endormait sur un perron, à la flamme des bivouacs. — (Alphonse Daudet, Le Turco de la Commune, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 128)
    • Accroupis tout autour sur des nattes, nous mangions silencieusement ; c’étaient des moutons entiers, tout ruisselants de beurre, qu’on apportait au bout d’une perche, des pâtisseries au miel, des confitures musquées, et enfin un grand plat de bois où des poulets s’étalaient dans la semoule dorée du kousskouss. — (Alphonse Daudet, Paysages gastronomiques, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 211)
    • Pendant qu’il mangeait son kousskouss gravement, je pensais que le plat national arabe pouvait bien être cette manne miraculeuse des Hébreux dont il est parlé dans la Bible. — (Alphonse Daudet, Paysages gastronomiques, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, pages 211-212)

Prononciation modifier