Français modifier

Étymologie modifier

Composé de langue et de fourrer.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
langue fourrée langues fourrées
\lɑ̃g fu.ʁe\

langue fourrée \lɑ̃g fu.ʁe\ féminin

  1. (Cuisine) Charcuterie constituée d’une langue de porc (ou de bœuf) fourrée dans un boyau, fumée au feu de bois, puis cuite dans du bouillon. [1]
    • Garnir le fond symétriquement et et à centimètre de distance de la paroi du moule des rognons et crêtes de coq , des rondelles truffes cuites dans du vin blanc , d’œufs durs, de langue fourrée ou à l’écarlate , enfin des filets de poulet rôti. — (Ève Rhein Schéfer, H. François, Recettes de cuisine pratique, Éditions Delagrave, 1908)
  2. (Vieilli) Baiser pendant lequel l’un ou les deux partenaires introduisent profondément leur langue dans la bouche de l’autre.
    • Je surpris moi-même Lunaz en train de faire une langue fourrée à Lentille, un garçon goménolé, que nous ne voyions pas sans quelque envie quitter l’étude à toute heure, sur un simple clin d’œil au surveillant. — (Germain Clavien , Un hiver en Arvèche, Éditions L’Age d’homme, 1995)
  3. (Vieilli) (Sexualité) Cunnilingus, anulingus.
    • Ah ! fait voir cette raie… montre donc… Tiens tourne toi donc… Regarde-moi ce joli cul… Tiens ! que j’y fasse une langue fourrée — (Jacqueline de Lansay ·, Bacchanales, Éd. Gemma, Paris 1971)

Traductions modifier

Références modifier

  • [1] Armand Havet, Le Dictionnaire des ménages, Éditions Blanchard, Paris 1822