Français modifier

Étymologie modifier

De larbin (1827) (au sens de mendiant) avec le suffixe désinentiel -er.

Verbe modifier

larbiner \laʁ.bi.ne\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Populaire) Travailler comme un larbin, comme une personne corvéable à merci.
    • J’en ai marre de larbiner huit jours sur sept pour ce patron !
    • Ah tiens oui, à propos, Copé était candidat à Meaux. Et réélu. Dès le premier tour. Avec 64 % des voix. Réélu au premier tour, comme Woerth à Chantilly, ou Balkany à Levallois. Copé, Woerth, Balkany. Eclatante démonstration de la résignation de l’électorat aux tripatouillages, aux arrangements, aux villas de rêve aux Antilles, au personnel municipal larbinant au domicile du maire, aux bureaux d’études copains. — (Daniel Schneidermann, 09h15 le neuf-quinze, “Municipales : regarder Grenoble”, le 24/03/2014)
  2. (Sens figuré) Se conduire de façon servile, non comme un homme libre, un citoyen fier de ses droits et de ses devoirs.
    • Les aryens, même les plus impertinents, n’ont plus de « pensées », ils se demandent seulement où « on sert » ? Où la « table est la meilleure » ? Où ça « paye le mieux de larbiner » ? — (Lettre de Louis-Ferdinand Céline à Albert Paraz du mercredi 15 mars [1950], in Le Gala des vaches, réédité par les Éditions L’Âge d’Homme, 2003, page 154)
  3. (Populaire) Faire travailler un employé (dans une branche quelconque) comme un larbin, comme un esclave moderne.
    • Ce petit chef nous larbine tous comme un esclavagiste.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier