manger à s’en faire péter la sous-ventrière

Étymologie

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L’expression se faire péter la sous-ventrière date de l’époque où les chevaux étaient pratiquement les seuls modes de traction. Lorsqu’ils avaient mangé beaucoup d’herbage, il arrivait parfois que, sous l’influence de la fermentation intestinale, la sous-ventrière, harnais passant sous le ventre du cheval, venait à craquer… d’où l’expression qui signifie que l’on a tellement mangé que la sous-ventrière, et dans le cas des humains, la ceinture ou le corset venaient à craquer. → voir manger, faire, péter et sous-ventrière.

Locution verbale

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manger à s’en faire péter la sous-ventrière \mɑ̃.ʒe a s‿ɑ̃ fɛʁ pe.te la su.vɑ̃.tʁi.jɛʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de manger)

  1. (Familier) Trop manger.

Variantes orthographiques

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Synonymes

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Prononciation

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  • France (Lyon) : écouter « manger à s’en faire péter la sous-ventrière [Prononciation ?] »
  • Aude (France) : écouter « manger à s’en faire péter la sous-ventrière [Prononciation ?] »
  • Vosges (France) : écouter « manger à s’en faire péter la sous-ventrière [Prononciation ?] »
  • Bourg-en-Bresse (France) : écouter « manger à s’en faire péter la sous-ventrière [Prononciation ?] »
  • Somain (France) : écouter « manger à s’en faire péter la sous-ventrière [Prononciation ?] »