necʼh
Étymologie
modifierNom commun 1
modifiernecʼh \ˈnɛːx\ masculin
- Haut.
Edon er garidou, hag e kleven, dre cʼhinou ar skalier, ar zoudarded o tont dʼan neacʼh.
— (Lan Inisan, Emgann Kergidu Lodenn 2, J.B. hag A. Lefournier, Brest, 1878, page 125)Edon er garidoù, hag e kleven, dre cʼhenoù ar skalier, ar soudarded o tont dʼan necʼh.
— (Lan Inizan, Emgann Kergidu 2, Éditions Al Liamm, 1977, page 93)- J’étais dans la galerie du clocher, et entendais, par le pied de l’escalier, les soldats qui montaient.
— Nemet hemañ ne sav ket diwar an dour. Kentocʼh ez afe d'an traoñ eget dʼan necʼh !
— (Goulc’han Kervella, Brezel ar Rigadell, Al Liamm, 1994, page 133)- — Sauf que celui-ci ne s’élève pas de l’eau. Il irait au fond plutôt qu’en haut !
Dichañset e oa dezhi sellout dʼan necʼh hag e welas ur billig vras kouevr eno war ar pres.
— (Marsel Klerg, Faltazi an amzerioù kent, Mouladurioù Hor Yezh, 1999, page 140)- Il advint qu’elle regardât en l’air et elle vit une grande bassine en cuivre, là sur l’armoire.
Nom commun 2
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
necʼh | necʼhioù |
necʼh \ˈnɛːx\ masculin
- Angoisse.
- Inquiétude.
[...] ; he nec’h ne badas ket pell.
— (Amable-Emmanuel Troude et Gabriel Milin, Labous ar Wirionez ha marvailhoù all, Skridoù Breizh, 1950, page 115)- [...] ; son inquiétude ne dura pas longtemps.
Met dizale e nijas kuit va necʼh ; tri gwaz hepken a rede war-lercʼh an tecʼher.
— (Daniel Defoe, Abrobin, traduit par Yeun ar Gow, Al Liamm, 1964, page 83)- Mais bientôt mon inquiétude sʼenvola ; il nʼy avait que trois hommes qui poursuivaient le fuyard.
- Peine.
Forme de verbe
modifiernecʼh \ˈnɛːx\
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe necʼhiñ.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe necʼhiñ.
Dérivés
modifierRéférences
modifier- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 534a