Étymologie

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Du latin paralysis (« hémiplégie »), du grec παράλυσις « relâchement »

Nom commun

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Singulier Pluriel
paralysie paralysies
\pa.ʁa.li.zi\

paralysie \pa.ʁa.li.zi\ féminin

  1. (Médecine) Privation ou diminution considérable de la sensibilité et du mouvement volontaire.
    • Puis, vers la fin de cette année, le bonhomme fut enfin, à l’âge de quatre-vingt-deux ans, pris par une paralysie qui fit de rapides progrès. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834 ; page 343 de l’édition Houssiaux de 1855)
    • J'ai souvenance du cas d'un de mes camarades d'étude, qui, à l'âge de 18 ans, racolé un soir sur nos grands boulevards par une professionnelle, contracta d'elle la syphilis et mourut dix ans plus tard d'une paralysie générale due à cette infection. — (« Préface » de Les maladies vénériennes, par Albert Sézary, Éditions Armand Colin, 1951)
    • Marcoul reposait de si étrange façon qu'elle courut chercher l’officier de santé au village, mais c'était vain de lui poser des sangsues derrière les oreilles et de lui inciser les lobes : la paralysie avait envahi les deux côtés du corps. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • En août, Proust apprend le suicide par pendaison, à Londres, d'Emmanuel Bibesco qui souffrait de paralysie faciale. — (Cyril Grunspan, Marcel Proust: Tout dire, Portaparole, 2005, page 67)

Quasi-synonymes

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Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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  •   paralysie figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : neurologie.

Hyponymes

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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  • paralysie sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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