Français modifier

Étymologie modifier

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 Composé de pis, que et pendre.

Locution adverbiale modifier

pis que pendre \pi kə pɑ̃dʁ\

  1. Du mal, de virulentes critiques.
    • Montaigne écrit pis que pendre de la médecine. — (Michel Onfray, Anima, Albin Michel, 2023, page 195)
    • Son frère est venu à l’hôtel pour vous parler… Il n’avait pas le temps d’attendre… Il m’a dit pis que pendre du mort… Du moins dans son esprit est-ce très grave : un fainéant… Deux passions : les femmes et la chasse… Plus la manie de faire des dettes et de jouer au grand seigneur… — (Georges Simenon, Le chien jaune, 1931, in Œuvres complètes, tome II, éditions Rencontre, Lausanne, édition de 1967, page 217)
    • Marie-Louise et Henriette étaient toutes les deux Toulousaines, pas du même milieu bien sûr, mais des payses quand même. Elles disaient pis que pendre l’une de l’autre, mais à Paris elles se faisaient journellement de petites visites au téléphone et se voyaient souvent, à Montparnasse. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 101)
    • La loi de programmation militaire 2019-2025 a été soumise à sept sénateurs. Qui en disent pis que pendre. — (Claude Angeli, « Bagatelles pour un massacre des crédits de l’armée », Le Canard Enchaîné, 30 mai 2018, page 3)
    • Au début de cette même année, un énorme charivari avait accueilli la pièce d'un tout jeune auteur. Paris en bruissait encore et il n’était pas de jour sans qu'on en dît pis que pendre ou la portât aux nues : Hernani, d'un certain Hugo. — (Patrick Tudoret, Juliette, Éditions Tallandier, 2020)

Traductions modifier