Voir aussi : Platonien

Français modifier

Étymologie modifier

(début XVIIIe siècle) Du nom du philosophe Platon (en grec ancien Πλάτων) avec le suffixe -ien.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin platonien
\pla.tɔ.njɛ̃\
platoniens
\pla.tɔ.njɛ̃\
Féminin platonienne
\pla.tɔ.njɛn\
platoniennes
\pla.tɔ.njɛn\

platonien \pla.tɔ.njɛ̃\

  1. Qui suit la philosophie de Platon, qui a rapport à la philosophie de Platon.
    • À ces dogmes catholiques si admirables de sainteté et d’unité, est substitué un ramassis de folles et incohérentes imaginations, vieilles friperies arrachées aux cadavres de toutes les idolâtries défuntes ou agonisantes, où le Verbe divin est adoré à côté d’Ennoya et du Logos platonien, la Neith égyptienne à côté de l’Esprit saint, Ormudz à côté d’Ahriman, Zoroastre à côté de Platon, Patrikos à côté de Métrikos, Aristote avant Jésus-Christ. Et tout cela s’appelle de l’éclectisme platonien, de l’éclectisme à la Cousin et à la Jouffroy ; sublimes intuitions, merveilleuses irradiations, principes de la plus haute civilisation politique et de la philosophie la plus pure ; Christianisme enfin, Christianisme vrai, sincère ; car c’est celui-là même qu’on enseigne dans l’Université. — (Nicolas Deschamps, Nicolas Des Garets, Le Monopole universitaire destructeur de la religion et des lois, ou La Charte et la liberté d’enseignement, Librairie chrétienne, Lyon, 1843)
    • L’Antiquité est partie d’une conception de l’homme et d’une conception de la société pour développer son système éducatif. L’exemple du système platonien est révélateur à cet égard.— (Hamidou Komidor Njimoluh, Les Fonctions politiques de l’école au Cameroun : 1916-1976, L’Harmattan, 2010)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
platonien platoniens
\pla.tɔ.njɛ̃\

platonien \pla.tɔ.njɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : platonienne)

  1. Adepte de Platon, de sa philosophie.
    • Un platonien.
    • La lutte entre les platoniens et les aristotéliens.
    • Un Platonien qu’on presseroit de la sorte, se verroit contraint de dire que Dieu n’exerça son pouvoir sur la matiere, que par un principe de bonté. — (François-Marie de Marsy, Analyse raisonnée de Bayle, tome III, Londres, 1755)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes