populateur
Étymologie
modifierAdjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
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Masculin | populateur \pɔ.py.la.tœʁ\
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populateurs \pɔ.py.la.tœʁ\ |
Féminin | populatrice \pɔ.py.la.tʁis\ |
populatrices \pɔ.py.la.tʁis\ |
populateur \pɔ.py.la.tœʁ\ masculin
- (Rare) Relatif à l’accroissement de la population.
Le génétisme, en tant que paramètre que la communauté juive se donne à elle-même pour établir ses contours, impulse un double mouvement à celle-ci. Centripète en premier lieu, l'obligeant à se tourner d'abord vers ses membres. Centrifuge ensuite, puisque le génie populateur, condition de la perpétuation de la communauté juive dans le temps, ne peut, en bonne logique, que la conduire à s'étendre dans l'espace.
— (Hubert de Champris, « Mystère de l'identité communautaire juive » -libertepolitique.com)Il faut dire : la femme a tort de dissoudre ses talents dans la futilité des biberons. Il faut dire : la « vraie » femme est la femme artiste ou philanthrope et non la femme populatrice. Il faut magnifier les poétesses et dénigrer les allaiteuses.
— (Théophile de Giraud, « L'art de guillotiner les procréateurs » in « Femmes » Les Éditions Hermaphrodite, 2005))Une jolie fille ne doit s'occuper que de foutre et jamais d'engendrer. Nous glisserons sur tout ce qui tient au plat mécanisme de la population, pour nous attacher uniquement aux voluptés libertines dont l'esprit n'est nullement populateur.
— (D.A.F. de Sade; « La Philosophie dans le boudoir: Troisième dialogue »)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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populateur | populateurs |
\pɔ.py.la.tœʁ\ |
populateur \pɔ.py.la.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : populatrice)
- (Rare) Celui qui concourt à accroître la population.
On voit par les chiffres quelle dangereuse folie agite les populateurs à outrance, depuis les pasteurs protestants, égarés dans l’abus des lectures bibliques, jusqu’aux socialistes admirateurs des Évangiles matérialistes selon Zola et qui, par réaction contre la glorification catholique de la virginité – après le jeûne, l’indigestion ! – n’ont rien trouvé mieux, en fait d’idéal, que le spectacle d’un monde de travailleurs s’épuisant à la tâche pour entretenir un monde de ménagères perpétuellement enceintes.
— (Jean Marestan, L’Éducation Sexuelle, Éditions de la Guerre Sociale, 1911, page 162)