Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin praestantia.
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Nom commun modifier

Singulier Pluriel
prestance prestances
\pʁɛs.tɑ̃s\

prestance \pʁɛs.tɑ̃s\ féminin

  1. Maintien imposant.
    • Sa taille était élevée, et sa prestance, que l’âge et la fatigue avaient respectée, était droite et majestueuse. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Pourvue d’une instruction supérieure, elle a commencé par des éducations particulières, mais sa prestance d’ogre faisait peur aux petites filles. — (Hector Malot, En famille, 1893)
    • Elle était une de ces femmes auxquelles leur forte taille et leur prestance masculine donneraient le droit de s’habiller, sans qu’on les remarquât, en homme. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • C’était un homme de belle prestance, blond, l’œil profondément enfoncé sous l’arcade, le nez camard, les pointes de la moustache relevées à angle droit, et de longues mains blanches. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 146 de l’édition de 1921)
    • Mais Plantin – qui ressemblait en outre à Aznavour – conservait dans la vie courante un sourire professionnel qui n’était pas dénué de tout charme, ajouté à une certaine prestance dite « d’officier » aux temps où ceux-ci étaient gardés pour la Revanche. — (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 21)
    • À plus de quatre-vingt ans, elle avait encore une prestance agréable et, ce qui m’avait toujours frappé et surpris, un cou parfait, sans une ride. Le devait-elle aux vertus du vinaigre de Bully dont elle faisait usage ? — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 105)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier